La protection de la volaille jusqu’à l’abattage
Les conditions d’abattage des animaux sont souvent, questionnées quant à la souffrance animale qui peut-être engendrée. Nous vous proposons de faire le point sur l’abattage des volailles en France, sujet crucial, difficile, mais inhérent à la consommation de viande.
Tuer un animal, quel qu’il soit, quelle que soit la technique que l’on utilise, pour s’en nourrir, n’est pas un acte neutre. De la fermière qui prélevait un poulet de sa basse-cour pour le repas du dimanche, aux abattoirs qui permettent de nourrir toute une population, la problématique est identique, donner la mort à des animaux pour que les humains puissent vivre en se nourrissant, et cela en veillant à limiter la souffrance animale.
Le rôle d’un volailler
Le poulet est la viande préférée des Français, de loin la plus consommée sous toutes ses formes. Pour nourrir la population, près de 817 millions de poulets ont été produits en France en 2020 selon les chiffres d’Agreste, le service de la statistique du Ministère de l’Agriculture.
Chez Maître CoQ, nous savons notre responsabilité éthique dans cette opération est difficile mais nécessaire et nous sommes conscient de nos responsabilités dans ce domaine.
Conformément à la règlementation en vigueur, les éleveurs partenaires de Maître CoQ sont des professionnels engagés qui travaillent dans le respect des règles de protection animale et sont engagés dans le respect de cahiers des charges stricts. Comme dans l’ensemble des élevages en France, les poulets de chair sont élevés au sol, dans des poulaillers conformes à leurs besoins. Ils disposent de litière végétale, avec un accès permanent à la nourriture et à l’eau. Les poulets peuvent se déplacer, picorer, et vivre leur vie de volaille ! Ils sont suivis dans leur croissance. En cas de maladie, seul un vétérinaire, après diagnostic, peut leur prescrire des traitements pour leur guérison. Nous faisons tout pour que soient mises en œuvre de bonnes conditions de vie des volailles, gage de qualité de leur viande et de meilleures conditions de travail pour les éleveurs. A l’abattoir, les équipes sont formées à la protection animale.
Le transport et les différents types d’abattages
À la fin de leur période de croissance, les poulets sont ramassés dans les élevages, de préférence de nuit, pour leur limiter le stress. Le personnel de l’élevage et/ou d’une société spécialisée engagée par les éleveurs, a recours à un ramassage manuel ou mécanique pour attraper les volailles et les mettre dans des caisses. Celles-ci sont ensuite mises dans des camions qui les emportent immédiatement à l’abattoir. Le temps de transport des animaux entre les élevages et les ateliers Maître CoQ est limité à moins de 2 heures en moyenne.
L’arrivée à l’abattoir
Les volailles arrivent de nuit et de jour dans l’abattoir. Elles peuvent attendre dans un espace sombre ou sous lumière bleutée afin de limiter au maximum le stress.
L’étourdissement par électronarcose
Les volailles sont étourdies en immergeant la tête dans un bain d’eau électrifié. Ce procédé cède peu à peu la place à l’étourdissement sous atmosphère contrôlée.
L’étourdissement par atmosphère contrôlée
Il se fait par le biais d’un mélange gazeux adapté qui fait perdre conscience à l’animal. Avec cette technique, il n’est généralement pas nécessaire de sortir la volaille de sa caisse de transport, évitant ainsi une manipulation supplémentaire. Les volailles sont suspendues sur la ligne d’abattage après l’étourdissement, ce qui favorise les conditions de travail des équipes et la protection animale.
Les règles officielles et les recommandations demandent que les animaux soient abattus sans cruauté. Maître CoQ y souscrit et fait tout pour les appliquer. L’ensemble des sites d’abattage de Maître CoQ étourdissent les animaux avant abattage. Selon les sites, les méthodes employées utilisent l’électronarcose ou l’étourdissement sous atmosphère contrôlée.