Les bienfaits de la volaille dans l’alimentation humaine
Riches en protéines, en vitamines, en oligo-éléments, la volaille et les œufs de poule représentent une excellente alternative à la viande rouge. Étudions ensemble ses bienfaits sur la santé humaine et les autres avantages de la viande blanche et des œufs.
Volaille : les bienfaits sur la santé de l’homme
L’équilibre alimentaire : un enjeu de santé publique
Impossible de ne pas faire de lien entre nutrition humaine et santé de l’homme. Ce n’est pas un hasard si les autorités soutiennent la diversification alimentaire. Il y a 20 ans naissait le Programme national nutrition santé (PNNS) dans le but d’améliorer la santé humaine via la nutrition. De multiples recommandations très précises permettent aux Français qui les suivent d’atteindre une alimentation humaine saine et équilibrée, ni trop grasse, ni trop sucrée, ni trop salée. Parmi les aliments privilégiés, on retrouve bien sûr l’eau que l’on peut boire à volonté, mais aussi les légumineuses, les pommes de terre, les céréales et le pain. Les produits de ces catégories peuvent être consommés à chaque repas. Ensuite, pour les fruits et légumes, difficile de ne pas connaître les préconisations. 5 fruits et légumes par jour, c’est un minimum. À consommer quotidiennement également, à raison de deux ou trois fois par jour, nous avons les produits laitiers. Pour ce qu’il faut éviter, nous ne vous apprendrons pas qu’il est conseillé de s’abstenir ou de limiter la consommation de bonbons, de chips, d’alcool, de boissons sucrées, de charcuterie et de viande rouge. Mais alors quid de la volaille et des œufs ?
Volaille et œufs : des produits quotidiens indispensables
Si la viande rouge issue de bœuf, de porc, d’agneau ou de veau doit être limitée à 500 grammes par semaine, d’autres sources de protéines sont bienvenues pour la bonne santé de l’homme. Certes, le poisson et les fruits de mer en font partie, mais la volaille, est classée parmi les viandes à privilégier. Poulet, dinde ou canard entrent ainsi pleinement dans l’équilibre alimentaire hebdomadaire des humains. Mais la volaille ne se limite pas aux blancs de poulet et aux escalopes de dinde. Les œufs sont issus des poules pondeuses et constituent également un aliment de choix puisqu’ils apportent, à l’image du poisson et de la volaille, des protéines animales, ce qui leur confère à raison une bonne image auprès des sportifs, des familles avec enfants, mais aussi des végétariens qui voient en eux un apport essentiel.
Les atouts nutritionnels de la volaille
Poulet : des bienfaits avérés à plus d’un titre
Si le poulet est la viande préférée des Français, ce n’est pas uniquement pour ses saveurs. La valeur nutritionnelle du poulet est en effet très intéressante. Nous l’avons évoqué, la protéine de poulet est très importante pour notre organisme en nous apportant de l’énergie et en contribuant notamment au renouvellement de nos tissus et de nos os. En termes de calories, le poulet affiche également de bons ratios, ce qui fait de lui une star des régimes. Peu grasse, cette viande est encore allégée si on ne déguste pas sa peau.
Les bienfaits des œufs
La valeur nutritionnelle de l’œuf est tout aussi remarquable. La protéine d’œuf est d’aussi bonne qualité. En clair, l’œuf contient les acides aminés essentiels avec une quantité parfaitement adaptée à nos besoins. À savoir que si les protéines se trouvent quasi intégralement dans le blanc d’œuf, les autres composants se situent plutôt dans le jaune. On y trouve d’ailleurs du fer, du phosphore, du zinc et du sélénium, des minéraux très utiles en cas d’anémie. Avec seulement 85 calories, l’œuf est aussi l’un des mets favorisés dans les régimes.
Quid de la dinde et du canard ?
Pauvre en lipides, riche en protéines, la dinde est encore moins calorique que le poulet. Avec une teneur très faible en cholestérol et en sel, les valeurs nutritionnelles de la viande blanche sont excellentes. C’est pourquoi la dinde est particulièrement conseillée à toutes les catégories de la population : les femmes enceintes comme les sportifs, les enfants comme les seniors. Quant au canard qui est aussi l’une des viandes les plus plébiscitées par les Français, il séduit autant les amateurs de viande blanche que de viande rouge. Les cuisses sont considérées comme de la viande blanche, moins grasses que d’autres morceaux du canard comme les filets, gésiers et magrets. Il dispose donc des bienfaits de la viande blanche grâce à la protéine du canard, tout en proposant des saveurs plus prononcées. Et si le canard est plus gras, il faut savoir qu’il s’agit de bons gras que les nutritionnistes rapprochent par exemple de l’huile d’olive, moins néfaste dans l’alimentation de l’homme.
D’autres bonnes raisons de consommer de la volaille
Une viande accessible à tous
Si les bienfaits du poulet, de la dinde ou de l’œuf ne sont plus à démontrer, ces produits présentent en outre l’avantage de demeurer accessibles pour les ménages. En effet, une omelette ou un curry au poulet, avec du riz par exemple, permettent de nourrir toute la famille à des prix très raisonnables. Tout le monde peut ainsi bénéficier de la protéine de viande blanche pour un coût moins élevé que celui de la viande rouge.
Une viande facile à cuisiner
Autre avantage significatif pour les sportifs, les célibataires actifs et les familles : sa facilité et sa rapidité à cuisiner. Si un morceau de bœuf peut être facilement trop saignant ou trop cuit, il est plus rare de rater son plat de viande blanche. Pareil pour la cuisson des œufs. Un œuf au plat, un œuf à la coque, un œuf mollet, un œuf dur… Avec le bon temps de cuisson, impossible de gâcher ses œufs. Et cette diversité de préparations rapides constitue un argument de poids pour la nutrition humaine, car elle peut éviter le recours au grignotage ou à la consommation de produits plus riches en sel et en calories que la viande blanche.
Une viande à faible impact carbone
La viande blanche et les œufs sont les produits issus de l’élevage qui affichent le meilleur bilan carbone. En effet, la Food and Agriculture Organisation a classé les produits par émission de gaz à effet de serre (GES). La viande de poulet et les œufs de poule arrivent bons derniers, loin derrière la viande bovine qui émet huit fois plus de GES. Cela s’explique par les conditions agroécologiques et les pratiques agricoles notamment.